Anglais : professionnel !
Dans tout CV qui se respecte, on a l’habitude de trouver dans la rubrique langue, outre certaines d’entre elles, le niveau de maîtrise pour chacune.
Mr L s’est toujours dit que quelqu’un qui mettait dans son CV « Anglais: professionnel » devait forcément parler couramment, voire être bilingue.
Erreur.
On vous explique.
Mrs L et Mr L ont tous les 2 observé que malgré toutes les difficultés qu’ils éprouvaient à comprendre et se faire comprendre dans leur boulot, ce n’était rien comparé à la vie de tous les jours.
Petit classement du plus facile au plus difficile :
* les mots anglais dans la langue française, forcément ;
* l’anglais parlé par un français : vocabulaire limité, accent facile à interpréter, bref facile à comprendre ;
* l’anglais du boulot : collègues, managers, ou encore mieux clients, savent se faire comprendre ;
* l’anglais a la TV (mais pas l’américain… tout est une question d’accent) ;
* l’anglais « a l’extérieur », supermarché, poste, ou plus dur encore : l’anglais de « call center » !
* le Jordy (l’accent de Newcastle)
* l'Ecossais
* l’anglais « au pub », du bruit, de l’alcool, des sujets très polémiques (le foot, la politique, la credit crunch), et un vocabulaire beaucoup plus « colloquial » (familier), et on est très vite perdu.
Hors catégorie, nous placerons « l’Ecossais au pub » (la langue on précise). Déjà extrêmement difficile a suivre en tête a tête, autour d’une pinte, ou mieux d’un verre de Whisky, c’est quasiment impossible.
Et dire que pourtant ce sont les seuls capables de prononcer le « r » dans Laure ou Laurent…
Le classement est sans appel : l’anglais professionnel, c’est l’anglais de base.
Et vous avez vous bien envoyé votre liste au Père Noël ?